"C'est le fils de qui ?

Quand je suis arrivé au pays de Waq Waq, j'étais encore sous le choc, je pense que c’était environ trois mois après ma sortie de prison.

Je n'avais pas de libido, j'étais effrayé, surtout que j'étais dans un pays où personne ne pouvait me protéger.

Le lendemain, Ismail est venu me chercher à l'hôtel, et il y avait un enfant avec lui à l'arrière de la voiture. Je lui ai demandé : 'C'est le fils de qui ?' Il m'a répondu : 'C'est le mien!'

Après une relation de presque trois ans, où il venait à Damas deux ou trois fois par an, il m'avait fait croire qu'il était célibataire et vivait seul dans sa villa. Tout d’un coup, j'apprends qu'il a quatre enfants, pas seulement un.

J'ai demandé à l'enfant : 'Comment s'appelle ton père ?' Il m'a répondu : 'Ismail !' Ça a été un énorme choc dans ma vie, mais je l'ai accepté parce que je n'avais pas d'autre choix......

D’ailleurs, il mentait beaucoup, et je m'en suis rendu compte après quelques années. Mais c'est une personne très généreuse, il m'a aidé financièrement de manière significative pendant mes études, pendant mon emprisonnement, et même lors de ma grande évasion en 2019.